mardi 29 novembre 2016

Rue de Rennes - Beaucoup de communication, pas de cap

Les deux premières années de la majorité n’ont pas modifié les fondamentaux de l’urbanisme de Cesson-Sévigné. Les contraintes réglementaires du Schéma de Cohérence Territoriale, les objectifs du Programme Local de l’Habitat, les engagements financiers de l’Ecocité ViaSilva et l’attractivité de la métropole pour les populations nouvelles ne font pas consensus au sein de la droite Cessonnaise. Pire, lorsqu’elle est acceptée, la mixité, sociale et culturelle, n’est appréhendée que sous l’angle de contraintes réglementaires. 

Pas de projet politique de ville, pas de cap

Déjà, le PLU 2004 avait été voté à une très courte majorité. L’urbanisation de la rue de Rennes était déjà au centre des controverses. Pour corriger ce développement à « la parcelle », rue de Rennes, le PLU 2012 approuvé à une large majorité comportait trois « orientations d’aménagement » portant sur la Rue des Vaux Parés, la rue du Petit Marais et pont Sévigné : création de voies nouvelles, cheminement piétonnier en lieu et place de la voirie actuelle rue du Petit Marais. En sera-t-il tenu compte sur le site de l’ex-concession Nissan? En attendant, et en oubliant les précédentes études, le Maire commande de nouvelles études urbaines sur l’axe Est-Ouest, déjà très urbanisé.

Le diagnostic de l’étude Rue de Rennes, commanditée par le Maire contredit le discours alarmiste de la majorité.

Qu’en est-il ? Force est de constater que le diagnostic, présenté par les bureaux d’études en réunion publique, le 13.10.16, s’éloigne sensiblement de la communication apocalyptique qu’a toujours eue la majorité :
  • L’effet couloir de la rue de Rennes ? uniquement imputable à l’aménagement de la voirie et de son éclairage public. L’architecture des opérations immobilières qui la jouxte est décrite comme  variée.  
  • Les stationnements ? jugés cohérents avec la desserte par un transport collectif performant.
  • L’implantation de commerces alimentaires ? ils remettraient en cause l’équilibre fragile du commerce en centre ville. 
  • Le manque d’espaces de rencontre pour les habitants et de cheminements doux vers la Vilaine ? c’est le résultat d’une urbanisation à la parcelle nourrie par la spéculation immobilière enclenchée en 2003 par l’opération Florozec, suivie en 2006 par le projet Monné-Decroix.   

En résumé, malgré les faiblesses sur les espaces publics à disposition des habitants, sur la fluidité de circulation et sur l’absence de grands logements à prix abordables qu’il convient de corriger, l’aménagement de l’axe Est-Ouest a permis à la ville de maintenir son niveau de population, de rééquilibrer la typologie des logements de la ville, de réouvrir les classes d’école primaire fermées et de conforter le commerce du centre ville.

NOS PERMANENCES
  • Salle du Pressoir, de 11h00-12h00, le 3 décembre, Claudine David; le 17 décembre Claude Gérard.
  • Espace citoyen, de 18h00 à 19h00, le 14 décembre, Alain Thomas pour l'inter-communalité.